est-ce la meme chose?

non.

Dans tous les cas, le but est de parvenir à la meilleure régularité possible de la force reçue par le résonateur (balancier-spiral).

Il y a 4 techniques (en très gros, Steyr ou d'autres le corrigerons) :

1- la plus rustique et ancienne, c'est le stackfreed, en gros un freinage du barillet, qui écrête son couple lorsque la puissance est la plus élevée, mais fait perdre beaucoup en réserve de marche.

2- la transmission fusée-barillet par une chaine, le barillet via une chaine tracte une fusée, qui elle même est reliée au mouvement, la géométrie de la fusée est calculée pour compenser la décroissance du couple du ressort.

3- le remontoir d'égalité, qui consiste en un dispositif intermédiaire placé entre le rouage et l'échappement, remonté à intervalle régulier, soit un ressort soit un poids. L'échappement ne reçoit pas directement la force du ressort moteur mais celle du ressort intermédiaire (d'égalité, cf FPJourne tourbillon p ex.) ou du poids intermédiaire.

Dans le cas d'un ressort court, remonté régulièrement, la force délivrée n'est pas constante, mais décroit peu, dans le cas de poids la force reçue à l'échappement doit être constante il me semble.


4. l'échappement à force constante, le dispositif est là "interne" à l'échappement, assurant une force constante (identique pour chaque impulsion) reçue par le résonnateur, cf p ex l'échappement de Girard Perregaux :

http://www.watches-lexic.ch/pages/fr/gal/gp.htm




Enfin, Seiko a utilisé sur un modèle particulier de springdrive un système d'écrêtage du couple du ressort, utilisé pour remonter ce ressort : le "torque return", "retour de couple" ou "réutilisation du couple"...

Présenté dans un n° de Watch Around (et à la SSC), cf ce post :


http://forum.chronomania.net/mix_entry.php?id=94290#p94299

Tu vois, un ressort, c'est comme beaucoup de chose de la vie, après queue tu l'as utilisé, il se détend un peu. Et s'il est détendu, le balancier, y n'jouit plus de la même impulsion qu'au début et quand l'excitation n'est pas constante, ça fout de la perturbation dans le système.

Mais non, Germaine, je parle pas de toi.

Le seul ressort qui faiblit pas quand tu l'utilises, c'est la gravité. Qu'est-ce tu dis Germaine ? Mais non, je ne parle pas de ça. Ohhh, elle m'énerve.

Mais y a pas que ça, quand un ensemble de rouages tourne, ben y a forcément des irrégularités, le profil de dents, des défauts de centrage des roues, des frottements irréguliers et ces trucs, ça fait qu'à la fin, la roue d'échappement, elle reçoit un couple que quand tu le traces sur un graphique, un serpent chopperait un lumbago à vouloir le suivre....

Et comme c'est le couple à l'échappement qui entretient les oscillations du balancier - mais oui, Germaine, comme chez nous, Germaine - si le couple est pas constant alors les oscillations sont irrégulières - mais non Germaine, pas comme chez nous, mais toi tu es spéciale, hein ! - et la marche est moins régulière.

Donc les horlogers, y z'ont inventé un régulateur de couple - mais non, Germaine, je parle pas de ton Alfred - un machin qui fait que le couple à la roue d'échappement, ou plutôt l'impulsion qu'est fourguée au balancier, c'est toujours le même.

Cela dit, je pense toujours que la meilleure solution à un problème, c'est de le supprimer à la source, simplement. Quoi Germaine ? Mais non Germaine, mais non ! pose cette poêle, oui, il est gentil l'Alfred, aïe pas sur la têt... aïe....

Quelques images pour mieux comprendre :

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Ed the Grocer ancienne maison l'Epicier