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FAQs - Mouvement PDF Imprimer Envoyer
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-Qu'est-ce que le mouvement ?

Le mouvement est le mécanisme qui anime une montre. C'est lui qui a pour fonction de conserver l'heure.

-Qu'est ce qu'un calibre ?

Voir mouvement

-Qu'est-ce qu'une ébauche ?

-Qu'est-ce qu'une manufacture ?

-Qui fait des mouvements pour qui ?

-Qu'est-ce qu'une montre mécanique ? à Quartz ? à Diapason ? Electrique ? Electronique ?

-Qu'est ce qu'une montre automatique ?

-Qu'est-ce qu'un rotor ?

-Pourquoi ma montre fait-elle tic-tac-tic-tac… tout le temps ?

-Pourquoi ma montre à quartz a-t-elle une aiguille des secondes qui saute ?

Une montre à quartz est équipée d'un dispositif permettant de compter le nombre caractéristique d'oscillations par seconde d'un quartz donné soumis à un champ électrique déterminé (nombre caractéristique de la fréquence d'oscillation de ce quartz) - d'où l'appellation de ce type de montres. Une fois "compté" ce nombre d'oscillations , le compteur commande au mécanisme (dans le cas d'une montre à affichage à aiguilles également appelé "analogique") d'avancer d'une seconde et recommence à compter le nombre d'oscillations nécessaires au passage de la seconde suivante. Cette découpe en "paquets" explique l'affichage discret c'est à dire non continu de l'écoulement des secondes. On parle alors d'affichage à secondes "sautantes" (d'une seconde à l'autre). Toutefois, un tel dispositif permet naturellement suivant le même principe et compte tenu de la haute fréquence d'oscillation des quartz, de décompter des temps beaucoup plus brefs. Ainsi, les chronographes à quartz permettent ils d'afficher des fractions de secondes : l'aiguille des secondes du chronographe à quartz ne saute pas mais "traîne" d'une seconde à l'autre. En réalité, elle saute bien mais sur des intervalles de temps beaucoup plus brefs et en effectuant un déplacement angulaire beaucoup plus court, donc beaucoup moins perceptible à l'oeil.

Dès lors, l'aiguille des secondes (la "trotteuse") des montres à quartz pourrait également indiquer les secondes de façon (apparemment) continue. Il semble toutefois qu'une lecture des secondes par pas discrets - moins conforme, au fond, à la réalité de l'écoulement du temps (la Physique nous apprend que le Présent est sans durée - une tranche sans épaisseur coincée entre le Passé et l'Avenir) - ait la faveur des utilisateurs courants, en ce qu'elle permet à tout moment, et pourvu que l'on s'exprime vite, de dire : "Il est X heures, Y minutes et Z secondes".

Par ailleurs le compteur ne peut délivrer un signal de commande d'avance de l'aiguille qu'après un nombre ENTIER (donc non décimal) et déterminé d'oscillations. En conséquence, plus la période entre chaque signal sera longue, plus grand sera le nombre entier d'oscillations pouvant être compté et plus fin sera le réglage (on gagne un ordre de grandeur, c'est à dire un chiffre après la virgule chaque fois que la durée entre chaque signal est multipliée par dix). Un décompte par seconde permet donc théoriquement d'améliorer "l'exactitude" de la montre d'un ordre de grandeur par rapport à un comptage des dixièmes.

-Pourquoi l'aiguille des secondes des montres mécaniques tourne-t-elle sans sauter ?

Une montre mécanique est régulée par son ensemble balancier/spiral. Celui ci a non seulement pour fonction de faire battre le cœur de la montre à un rythme aussi proche que possible de celui du temps qui s'écoule réellement mais également (c'est la fonction de l'échappement) d'éviter que toute l'énergie emmagasinée dans le ressort principal ne se libère d'un coup (Imaginez le spectacle : 4 tours complet du cadran en dix secondes et stop.) ! A la différence de la montre à quartz, il ne s'agit pas ici de compter un nombre élevé d'oscillations avant que de délivrer une commande d'avancée de l'aiguille des secondes puisque chaque oscillation du balancier aura directement pour effet de libérer une fraction de l'énergie du ressort principal et de faire ainsi tourner les rouages et avancer les aiguilles.

En réalité, le balancier, l'ancre qu'il porte, et la roue d'échappement permettent donc bien à l'aiguille des secondes d'avancer par une succession saccadée de blocages et de périodes d'entraînement continu. Une montre mécanique pourrait donc théoriquement présenter le même type de marche saccadée qu'une montre à quartz. Toutefois, la fréquence d'oscillation du balancier des montres - mesurée en nombre d'alternances par heure - se situe en général aujourd'hui à 18.000 (1/5° de seconde), 21.600 (1/6°), 28.800 (1/8°… peut être le plus courant) et 36.000 (1/10° de seconde) alt. / h. Le " saut " de l'aiguille des secondes se produit donc au moins tous les 1/5° de seconde, voire tous les 1/10° de seconde ce qui est naturellement beaucoup plus rapide que le saut saccadé caractéristique de la " trotteuse " d'une montre à quartz (1 par seconde).

Par ailleurs, une aiguille des secondes effectue un tour complet de cadran (360°) en une minute, c'est à dire 360/6 = 6° par seconde. L'aiguille des secondes d'une montre à quartz effectue donc une série de déplacements successifs de 6°, tandis qu'une aiguille de montre mécanique à 21.600 alternances / heure (1/6° de seconde) ne se déplacera que par sauts longs d'1° " seulement ".

Enfin, la perception du déplacement plus ou moins saccadé de l'aiguille est aussi fonction de la longueur de celle ci. Plus un point situé sur l'aiguille est éloigné de l'axe de rotation, plus sa distance (et sa vitesse) de déplacement est grande. L'impression de saccade est donc évidemment plus manifeste sur une " grande " aiguille des secondes que sur une " petite seconde ".

L'aiguille des secondes d'une montre mécanique qui apparaît " traînante " (se déplaçant de manière continue) est donc bien en fait " sautante "… mais rapidement et par tous petits bons !

-Qu'est ce qu'un dispositif stoppe seconde ?

Un dispositif stoppe-seconde est un petit mécanisme qui permet d'arrêter le mouvement afin de le mettre à l'heure à le seconde près. Ce mécanisme est constitué d'un petit levier qui vient freiner le balancier. Sur les mouvements qui en sont pourvus, c'est très souvent lorsque l'on tire la couronne de remontoir que l'on actionne ce mécanisme.

-Qu'est-ce qu'un échappement ?

-Qu'est ce qu'un rubis ?

-Qu'est-ce qu'une ancre ? Quelle sont les types d'ancre qui existent ?

-Qu'est-ce que le balancier ?

Le balancier est un composant essentiel d'une montre mécanique. Il vibre selon une fréquence bien déterminée, plus ou moins précisément selon un ensemble de paramètres extérieurs qui n'ont d'autre occupation que le perturber dans son travail. C'est cette vibration qui hache le temps en petites tranches et permet de conserver, plus ou moins bien, le temps (l'heure qu'il est quoi !) En effet, il suffit alors de compter les petites tranches dont on connaît la durée théorique pour savoir le temps qui s'est écoulé.
Dans une horloge murale, le balancier est bien visible : c'est la tige qui pend en dessous et qui oscille inlassablement de droite à gauche, émettant un "clong" bien audible à chaque fois qu'il arrive à l'une des extrémités de sa course. Ce "clong" n'est autre que la manifestation sonore du comptage d'une tranche de temps précédemment citée. Si l'on regarde attentivement l'aiguille des minutes de l'horloge à cet instant, on peut la voir bouger d'un cran.

Comment se fait-il que cette masse, accrochée à sa tige oscille de droite à gauche ?
C'est finalement assez simple à comprendre. La nature déteste les déséquilibres. Quand elle est face à l'un d'eux, elle déploie force stratagèmes et énergies à ramener les choses vers une position stable. Chacun sait que la position d'équilibre d'une masse accrochée à une tige est atteinte lorsque la masse est le plus bas possible, ce qui correspond à une position verticale de la tige. Quand la tige est décalée, mettons vers la droite, et donc la masse relevée par rapport à sa position d'équilibre, la masse est irrémédiablement attirée vers le bas, par une force qui est son poids, et qui n'a qu'une seule envie : de ramener cette espiègle masse vers le bas. Revenant à sa position d'équilibre sous les injonctions fermes de la gravité, elle va acquérir de la vitesse et dépasser sa position d'équilibre, remontant de l'autre côté sous l'effet de la vitesse. Dame Nature va alors déployer encore ses forces pour tenter, une fois de plus, de ramener l'indisciplinée masse vers le bas. Et ainsi de suite.
Si à ce niveau, rien ne vient freiner la masse, ce petit jeu peu durer indéfiniment. Dans la réalité, ce mouvement est entretenu car il existe une quantité invraisemblable de frottements qui viennent freiner le balancier.

Ceci ne peut fonctionner que parce que l'horloge reste verticale et donc la gravité, génératrice de la force de rappel, toujours orientée dans le même sens, vers le bas. Vous comprenez bien que dans une montre, la situation est bien différente.
C'est pour cela que, dans le cas des garde-temps plus mobiles, on a recours à un balancier circulaire (volant avec des branches), oscillant de manière circulaire et indépendamment, en théorie de la gravité. Pour créer la force de rappel (équivalente à la gravité pour l'horloge murale), il est couplé à un ressort - le Spiral - qui va en permanence avoir tendance à le ramener à la position de repos (mais la sienne, celle du ressort, car le balancier circulaire, lui, n'en a pas en théorie et se sent à l'aise quelle que soit sa position), position qu'il dépassera systématiquement sous l'effet de la vitesse, comme celui de l'horloge.
La perfection n'étant pas de ce Monde, le balancier circulaire n'est jamais totalement équilibré. C'est à dire qu'il présente toujours une irrégularité (un balourd ou masse supplémentaire ou en moins en un endroit de son volant) qui fait qu'il possède, lui aussi une position de repos lorsque positionné verticalement. Ce balourd va le faire se comporter de manière très faible mais non négligeable comme un balancier d'horloge murale et va donc perturber son fonctionnement par la superposition des deux phénomènes. C'est d'ailleurs ce phénomène que le tourbillon de Breguet tente de contrebalancer, phénomène atténué d'autre part par l'amplitude des mouvements du balancier (le balourd va, à chaque oscillation, accélérer et ralentir le balancier).

Dans le cas du balancier de l'horloge, la fréquence théorique (en Hertz -Hz - aussi donnée en alternances par heure - alt/h) est fixée par le moment d'inertie du balancier (distance au pivot x masse) et par l'intensité de la force de rappel. La force dépend de la gravité et est donc constante, à une latitude donnée (car l'attraction terrestre, responsable de cette force dépend de l'endroit où l'on se trouve sur la planète).

Dans le cas du balancier circulaire, la fréquence théorique est fixée par la masse du volant, la distance qui le sépare du centre (c'est le moment d'inertie de celui-ci) et la raideur du ressort (qui va générer la force de rappel lorsqu'il est déformé).

Ces paramètres sont influencés par la température qui a pour fâcheuse tendance de dilater les métaux (donc augmenter ou diminuer le diamètre du volant et d'en modifier par là le moment d'inertie) et d'en modifier l'élasticité (donc l'intensité de la force de rappel du ressort). C'est pour luter contre ce phénomène qu'ont été développés des balanciers (fendus ou bimétal - dits compensée- ou encore Glucydur - matériaux le constituant) ainsi que des ressorts (Nivarox) compensés.

-Qu'est-ce que le Spiral ?

le spiral est un ressort, en forme de spirale, compagnon de jeu du balancier. Pour plus de précisions sur son rôle, voir "Qu'est-ce que le balancier ?"

-Quelle est la différence entre une montre mécanique et une montre à quartz ?

-Qu'est ce qu'un Chronomètre ? Qu'est-ce que le COSC ?

Un chronomètre (à ne surtout pas confondre avec chronographe au prix de passer pour un ignare) est un garde temps qui est capable de conserver l'heure avec une précision assez grande. Cette précision se mesure à l'écart de marche maximal (déviation par rapport à l'heure théorique réelle, souvent donnée par une horloge au Césium) dont est capable le mouvement, soumis à un test assez éprouvant sur 15 jours.
Ce test, pour les montres bracelet, se déroule comme suit :

  • Jours 0,1 et 2 : montre verticale, le 12 en bas, à une température constante de 23°C
  • Jours 3 et 4 : montre verticale, le 9 en bas, à 23°C
  • Jours 5 et 6 : montre verticale, le 3 (couronne) en bas, 23°C
  • Jours 7 et 8 : montre horizontale, verre en bas, 23°C
  • Jours 9 et 10 : montre horizontale, verre en haut (posée sur le fond), 23°C
  • Jour 11 : montre horizontale, verre en haut, 8°C
  • Jour 12 : montre horizontale, verre en haut (posée sur le fond), 23°C
  • Jour 13 : montre horizontale, verre en haut (posée sur le fond), 38°C
  • Jour 14 et 15 : montre verticale, le 12 en bas, à une température constante de 23°C

A la fin de ce test, afin d'obtenir son certificat émis par le COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres), une montre doit :

  • si elle est mécanique, afficher une déviation comprise entre -4 et +6 seconde par 24h (écart moyen de la marche diurne)
  • si elle est à quartz, afficher un écart maximum de 0,2 secondes, dans un sens ou dans l'autre, par 24h toujours.

Enfin, il faut noter qu'il existe de nombreuses certifications de Chronométrie dont :

  • Chronomètre Observatoire
    Cette montre a obtenu un bulletin officiel de marche délivré par un Observatoire chronométrique.
  • Chronomètre de bord
    Appelé aussi montre pour torpilleurs, utilisé dans plusieurs positions (diamètre d'encageage 45-65 mm)
  • Chronomètre de marine
    Muni d'une suspension à cardan. Durée de marche supérieure à 48 heures. Dispositif indicateur de remontage. Mouvement à fusée, échappement à détente. Bat la demi-seconde.
  • Chronomètre petit marin
    Chronomètre de bord muni d'une suspension à cardan.
  • Chronomètre de poche
    Montre aux dimensions limitées.
  • Chronomètre bracelet
    Destiné à être porté au poignet, dimensions limitées.

Chacune de ces certifications met en jeu un protocole de tests différent et adapté à l'usage qui est censé être fait du garde temps.

Complément : Il est important de noter que cette certification repose sur un test pratique, à un instant donné, et qui est basé sur un ensemble de mesure dans des conditions représentant un porté normalisé et reproductible. Un chronomètre certifié peut donc tout à fait se révèler être plus précis que cela, comme bien moins, en fonction de vos habitudes et de la qualité son réglage (qui se dégrade avec le temps).

Les épreuves du COSC concernent les mouvements et pas les montres. Elles sont définies par la norme ISO 3159 et permettent au mouvement de porter le titre 'chronomètre'.

Dans l'esprit, les épreuves du COSC visent à exprimer les capacités d'un mouvement bien réglé à conserver une marche régulière malgré les influences de température ou de position. C'est une réelle marque de qualité et beaucoup de mouvements ne sont pas à même de satisfaire aux exigences.

Un mouvement certifié COSC est un mouvement de qualité. Il est réglable et a été réglé au moins une fois: lors du test. Cela ne signifie pas qu'il le restera au fil des révisions... Par contre, il conservera ses qualités intrinsèques et restera réglable si on le confie à un horloger compétent.

Un mouvement qui n'arrive pas à réussir l'épreuve n'est pas un mouvement dont on peut dire que sa marche est régulière. Cela ne signifie pas pour autant que le mouvement soit médiocre. Il y a de magnifiques mouvements, souvent très compliqués, qui ne passent pas l'épreuve.

Sans oublier qu'on ne peut rien dire d'un mouvement qui n'a pas été présenté à l'épreuve. Il y a beaucoup de mouvements 'coscables' mais non 'cosqués'.

-Ma montre mécanique gagne 3 secondes par jour, dois-je la faire régler ?

Une montre, certifiée par le COSC (voir "Qu'est ce qu'un Chronomètre ? Qu'est-ce que le COSC ?") doit afficher un écart de marche compris dans une fourchette de -4 à +6 secondes par 24 heures.
Cependant, la mesure du COSC se fait dans des conditions particulières de position, de température et de variation de cette dernière (voir "Qu'est ce qu'un Chronomètre ? Qu'est-ce que le COSC ?")
Le porté au poignet n'est pas un test du COSC.
Une montre qui est rodée (voir "-Qu'est ce que le rodage d'une montre mécanique ?"), peut se tenir miraculeusement dans la même seconde pendant plus d'une semaine. C'est un peu ça aussi le bonheur des mécaniques : La même montre, parfois dévie beaucoup, alors qu'à d'autres moments, elle fait montre (arf !) d'une précision redoutable, même parfois meilleure que celle d'un quartz. C'est une affaire de statistiques et de moyenne. En effet, dans une montre mécanique, la fréquence réelle de l'organe régulant qu'est le couple oscillant Spiral/Balancier est influencée par de nombreux paramètres, au rang desquels :

  • La température qui joue sur :
    • La viscosité des huiles dans le mouvement
    • Le diamètre et donc le moment du balancier bien que celui-ci soit maintenant conservé constant par des artifices (par le fait qu'il est fendu en deux endroits ou par le matériaux qui le compose - Glucydur par exemple ).
    • la raideur du Spiral bien que celle-ci soit également maintenue la plus constante possible en ayant recours à des matériaux spéciaux (Nivarox par exemple)
  • La pression atmosphérique qui joue, de concert avec la température sur la densité et la viscosité de l'air qui entoure le balancier. Bien que l'influence de cette dernière soit assez faible, elle existe cependant et vient également perturber les bon fonctionnement de l'ensemble
  • La position. Ce paramètre, très important ralentit ou accélère le mouvement du balancier, entre autres, en réduisant ou en augmentant les frottements au niveau des pivots dans le mouvement.

Les oscillations du balancier d'une montre mécanique sont donc en permanence plus lentes ou plus rapides que celles de la valeur théorique sur laquelle est basée la conservation du temps (de 18.000 alt/h à 36.000 alt/h pour les montres courantes).
Si l'on ajoute à cela les mouvements brusques du porteur qui viennent accélérer ou freiner le balancier pendant quelques instants, on comprend aisément que la conservation de l'heure par une montre mécanique constitue presque un petit miracle.
Malgré cela, une montre certifiée par le COSC se tient en général dans les spécifications de celui-ci, même portée lors d'activités sportives. Donc, si votre montre reste dans une fourchette de l'ordre de la poignée de secondes (2 à 3), de retard ou d'avance, par jour, mon conseil est de ne rien faire, car souvent, le mieux est l'ennemi du bien.
Si de plus, cette imprécision est dans le sens de l'avance, ce n'est pas très grave car il suffit alors, de temps en temps, de tirer la couronne pour arrêter le mouvement et, au quatrième bip, de la repousser. Pas difficile.
Enfin, si vraiment vous êtes irrité par ces trois secondes d'avances par jour, vous pouvez tenter de la faire régler (mais sans grand espoir, croyez-moi !), mais le mieux à faire alors est de vous acheter une montre à quartz !

-Qu'est-ce qu'un chronographe ?

C'est une complication permettant de mesurer des temps courts. Pour plus de renseignements, voir l'article "Les Complications horlogères"

-Qu'est-ce que l'on appelle les "Alternances par Heure" ? Combien en faut-il ?

pour la définition de ce que sont les alternances par heure, voir "-Qu'est ce que le balancier ?"

Combien en faut-il ? Eh bien, sur ce sujet, le débat fait rage.

-Qu'est-ce qu'un Valjoux 7750 ?

Un Valjoux 7750 est un mouvement de chronographe mécanique très répandu qui anime bon nombre de chronographe d'entrée, de milieu et de haut de gamme. Il est aujourd'hui produit par ETA qui a racheté Valjoux, fabrique de mouvement bien célèbre. Dans de nombreuses montres de milieu et haut de gamme, il est retouché (finition essentiellement mais aussi ajout de rubis ou remplacement de certaines pièces) et rebaptisé. Enfin, il possède de nombreuses qualités, dont celle entre autres d'être un vrai mouvement de chronographe et pas un mouvement Heure/minute/seconde auquel on aurait rajouté un plateau de complication, ce qui en fait une bonne base pour créer des mouvements dotés de complications supplémentaires telles que Rattrapante, Fly-Back et bien d'autres encore. Les caractéristiques principales de ce mouvement sont :

  • Mouvement à remontage automatique (dans un seul sens : mouvement tournant dans le sens horaire en regardant de cadran)
  • Rotor sur roulement à billes
  • dispositif stoppe seconde
  • réserve de marche 42h
  • Fonctions
    • Heure, minute, petite seconde au 9
    • Chronographe (totalisateur 30 min sautant au 12, totalisateur 12h au 6, trotteuse au centre)
    • Guichet de date et jour de la semaine avec correction instantanée au 3
  • Diamètre : 30 mm (13 1/4 lignes)
  • Epaisseur : 7,9mm
  • 25 rubis
  • 28800 alternances / heure (8 alt/sec soit 4 Hz)
  • Régulateur à raquette ETAChron avec réglage fin

Les calibres apparentés au 7750 sont : le 7751 (doté d'un calendrier complet et phase de lune) et les 7765 et 7760 à remontage manuel.

-Qu'est-ce qu'ETA ? Valjoux ? Lemania ? Frédéric Piguet ? Progress ?

Ce sont les noms de fabriquants de mouvement qui fournissent les fabriquants de montres, lequels renomment souvent ces mouvements avec des noms bien de chez eux afin de tenter, pour certains, de faire oublier qu'ils ne fabriquent pas eux même le moteur de leurs montres. Ceux qui les fabriquent eux même portent le nom très envié de "Manufacture"

-Qu'est ce qu'une complication ?

Une montre doit donner l'heure. Tout ce qu'elle fait d'autre est appelé complication. Pour avoir une liste de quelques complications, voir l'article "Les Complications horlogères"

-Qu'est-ce qu'un retour en vol ou " Fly-Back " ?

Cette fonction très pratique permet de relancer un chronométrage sans avoir à stopper le chronographe, le remette à zéro et, enfin, le relancer.
Tout cela se fait d'un seul geste, en appuyant sur un seul poussoir.

-Qu'est-ce qu'une Rattrapante ?

C'est une complication. Pour plus de renseignements, voir l'article "Les Complications horlogères"

-Qu'est ce qu'une montre Kinetic ?

-Qu'est ce que la Réserve de Marche ?

Ce mot a deux sens.

  • Le premier exprime le temps que peut fonctionner la montre une fois qu'elle a été remontée au maximum, sans plus la remonter. La réserve de marche d'une montre dépend de nombreux facteurs tels que les caractéristiques du ressort du barillet mais également de la résistance et des frottements dans le mouvement. La réserve de marche des montres s'étend de quelques heures à plusieurs jours. Les montres standards proposent en général des réserves de marche qui oscillent entre 35 et 55 heures, valeurs acceptables et pratiques (on peut poser la montre sur la table de nuit en se couchant et ne pas la porter le dimanche, au profit de la "montre du dimanche" sans que celle-ci ne s'arrête).
  • L'autre sens exprime une complication. Pour plus de renseignements sur cette complication, voir l'article "Les Complications horlogères"

-Qu'est-ce que le quantième (ou Date) ?

Le quantième est une complication qui affiche la date (jour dans le mois). Pour plus de renseignements, voir l'article "Les Complications horlogères"

-Qu'est-ce qu'un quantième perpétuel ?

C'est une complication. Pour plus de renseignements, voir l'article "Les Complications horlogères"

-Qu'est-ce qu'un calendrier complet ?

C'est une complication offrant un calendrier qui affiche la date du jour (quantième), le jour de la semaine et le mois.

-Qu'est-ce qu'un tourbillon ?

C'est une complication. Pour plus de renseignements, voir l'article "Les Complications horlogères"

-Qu'est-ce qu'un spiral de Breguet ?

-Qu'est ce qu'une roue à colonnes ?

-Qu'est-ce qu'une répétition minute ?

C'est une complication. Pour plus de renseignements, voir l'article "Les Complications horlogères"

-Qu'est-ce qu'une petite sonnerie ?

C'est une complication. Pour plus de renseignements, voir l'article "Les Complications horlogères"

-Qu'est-ce qu'une grande sonnerie ?

C'est une complication. Pour plus de renseignements, voir l'article "Les Complications horlogères"

-Quelle est l'influence de la fréquence du balancier sur la précision de marche d'une montre ?

-Quelle est l'influence de l'amplitude des mouvements du balancier sur la précision de marche d'une montre ?