Une visite chez Girard-Perregaux
Par Joël Pynson
Visite de Girard-Perregaux ce matin et effectivement, 
  par rapport à Longines, c'est vraiment différent. 
  En l'absence du conservateur du musée GP c'est Jacques Ourny, Directeur 
  commercial, qui nous reçoit (nous parcequ'on 
  était 3). 
  Il nous demande si on veut voir d'abord la production : OUI unanime. Et du coup 
  on ne fera que ça pendant près de 3 heures. 
  Parceque chez GP on montre tout. Et les photos sont libres... 
  Et pour cause : GP fabrique pour GP et pour beaucoup d'autres, et cela ne les 
  gênent pas qu'on remarque au passage, un rotor signé Vacheron, 
  un cadran signé Cartier ou Bulgari et même... Parmigiani. 
  C'est donc une Manufacture. Ce qui veut dire que pas mal de choses sont faites 
  ici, à l'exception de petites choses comme la visserie, les pierres, 
  les spiraux, les poussoirs... Mais on a pu voir qu'ils fabriquent les platines, 
  grâce à des machines automatisées comme celle-ci : 
 
   
Qu'ils polissent eux-même : 
  (à droite le petit bloc gris c'est de la pâte à polir et 
  tout à droite on voit un bloc de laiton pour "nourrir" la "meule" qui 
  en fait est en coton) 
 
   
Puis dans un autre bâtiment, fabrique des boîtes :
 
   
Et un scoop : le nouveau boîtier GP (à gauche sur le cliché) est en alliage d'aluminium :
 
  
    
Après la visite des ateliers "du bas" on 
  monte au dernier étage pour entrer dans le Saint des Saints : l'atelier 
  de Haute Horlogerie (c'est ce qu'ils disent) : 
    
 
   
C'est ici que se fabriquent les 10 tourbillons 
  que produit GP chaque mois (et leur production est déjà pré-vendue 
  jusqu'en avril 2001...). 
  Ils font aussi 1 répétition minute par mois, mais je n'ai pas 
  vu de mouvement de ce type lors de ma visite. Chaque horloger travaille à 
  son rythme (l'ambiance est décontractée) et ils sont polyvalents. 
  
  Scoop : un tourbillon "brut" en cours de test : 
 
   
Il s'agit du nouveau calibre GP tourbillon auto. 
  Pas évident de savoir que c'est un mouvement auto : le rotor est logé 
  derrière le barillet ! 
  Conséquence : un peu moins de réserve de marche mais pas d'augmentation 
  d'épaisseur du mouvement. 
  Et la preuve irréfutable qu'ils fabriquent pour d'autres : 
 
   
Une Parmigiani avec tourbillon GP 
  en cours de finition.